Marinette dans sa tête....

Publié le par magelitin

Tout ce bric à brac dans cette tête! Tout se bouscule, tout se mélange pour finalement rien qui se construise vraiment...

L'actualité me fait réfléchir, l'actualité plus ou moins grave, l'actualité plus ou moins proche...

On s'extasie devant Rachida Dati qui accouche et qui revient bosser quelques jours plus tard.
Sur le premier point,je ne vois pas pourquoi on en fait tout un flan, des tas de femmes accouchent chaque jour, et ce n'est pas à la une des journaux, d'ailleurs à la une du journal du 14 février 2003, je n'ai pas vu en gros titre "quentin est né"...tout juste quelques jours aprés dans une colonne au milieu des faits divers, dans la rubrique "état civil" Quentin.F, né le 14 février...
Je n'ai pas vu non plus l'ombre d'un paparazzi devant la maternité, ni même autour de chez moi, pourtant la tâche n'aurait pas été difficile, c'est bien simple, quentin était tel un trophée, je le montrai à qui voulait le voir...pas un flash, à part ceux des amis autour de nous.PAs de couv' de closer ou voici....Juste des albums photos pleins sur ma bibliothèque!!!
Sur le second point, certaines féministes s'insurgent sur le fait même que Mme Dati reprenne le travail au bout de 5 jours, sur des talons aiguilles.Et aprés?Il s'agit de son choix bordel.
Quant à l'affirmation même que Mme Dati par son action irréfléhie remet en cause le congés maternité , je répondrai par la seule affirmation qu'elle et la plupart des nouvelles mamans n'ont pas les mêmes responsabilités, ni même les mêmes priorités.
Non pas que je dise que son travail compte plus que sa maternité, mais que sans ce travail là, pour lequel elle s'est investie toute sa vie, elle ne pourra pas habiller sa petite zorha en dior et chanel avec les allocs qu'on lui donnera...
Mais avant toute polémique remettons les choses au clair, Mme Dati reçoit des indemnités ,non pas un salaire pour son rôle de ministre, c'est pour cela même qu'elle n'a pas droit à un congé, alors un congé maternité.Quant à la réelle identité du père, je répondra "mais qu'est ce que ça peut vous foutre???""

Les femmes battues, je me dis, mais bon sang..Comment est-ce encore possible à notre époque? Comment est ce possible qu'une femme tous les 3 jours meurent sous les coups d'un bourreau?
Des campagnes entières dédiées au sujet, des messages de prévention, des relais d'écoute, et rien ne change...Le pouvoir des hommes sur ces femmes est tel que c'est comme "pisser dans un violon...", c'est abérant.
Je me suis toujours demandée comment je réagirai si ça devait arriver un jour.Je me suis toujours dit "il en prendra une qu'il se rappelera toute sa vie", mais je ne tient pas compte d'un ou deux "détails", le premier c'est qu'elles sont tellement amoureuses qu'elles croient aux promesses de ceux qui les frappent,le second c'est que peut-être par honte elles n'en  parlent pas...
Et quand j'entend l'un d'eux dire "la première fois c'était bénin", ça me révolte.La première fois est la plus grave, car si elle n'est pas synonyme de coups mortels c'est celle qui annonce toutes les fois "limites" et enfin, l'ultime soit parce que la victime s'est enfin réveillée soit endormie à tout jamais...

Les erreurs médicales,celles qui ont fait mourir des patients qui plus est les enfants.
Dans chaque profession , chacun fait des "boulettes", malheureusement dans ce type de carrière la boulette peut être mortelle.J'en entends cetrains qui disent "elle doit être punie comme une criminelle"
Oui, on ne peut pas être parfaits, même si les métiers dits de santé (j'enlève de cette catégorie les médecins conseils de la sécu) demandent la plus grande attention, adhère à la tolerance zéro.
Le fait même qu'on dise que cette infirmière doit être punie, je me dis "ne l'est-elle déjà pas au moment même ou elle sait que c'est son geste qui a tué son patient?"
Nous sommes tous dans notre vision des choses, l'infirmière pique des culs, elle donne des médocs et point barre.

Seulement, l'infirmière ce n'est pas que ça.

Elle est un pilier entre la famille et le médecin, et doit en conséquence porter les brimades des uns ou des autres.

Dans une structure hospitalière, elle se voit confrontée à des obligations liées à sa profession, liée à ses limites aussi; des obligations, telles que l'application, l'altuisme, le professionalisme, la discression, la tolérance vers les patients et sa famille, des limites telles que les limites liées à sa fonction, elle ne peut se substituer au médecin, l'organisation de la structure mal pensée, les procédures de soins et administratives lourdes, le manque de personnel, les restrictions de budget, restriction donc des effectifs et des moyens techniques.

Oui, cette infirmière a fait une erreur, oui, cette erreur a tué cet enfant.Mais avez vous su dans quelles circonstances ont été faites les choses?Cette infirmière est d'abord une femme, qui a perdu toute possibilité d'exercer son métier à vie, et qui porte en elle cette culpabilité d'avoir un jour agi, trop vite, et qui a tué un enfant,un jour de noël 2008...Par ces points là, elle est déjà condamnée, alors entre quatre murs ou à l'air libre, la condamnation y est quoi qu'il se passe...
ceci dit, rien ne viendra appaiser la douleur des parents qui ont perdu leur enfant.Vérité ou pas révélée, punition de la "meurtirère", rien ne ramènera l'enfant", rein.La douleur elle, sera toujours là, latente..je sais de quoi je parle, ...


Dans ma tête des points se bousculent, des points plus personnels, des points moins grave aussi.

Je pense à l'amitié, celle que je connais, celles qui font de moi ce que je suis.
l'amitié qui me fait avancer, celles qui m'ont fait mal et que j'ai eu la force de quitter.

Je pênse à la famille, celle que j'ai eu, celle qui me vaut de la rancune, celle que j'avais espéré et qui aprés mon réveil telle Cendrillon, je me réveille sur un monde pas forcément fait d'étoiles, mais surtout à celle que j'ai construite avec mon homme, à mon fils qui grandi à toute allure, à ma fille que je ne verrai jamais grandir, à cet enfant qu'un jour nous iront chercher là bas...

Je pense à ce jour que l'on dit si beau, celui de notre mariage.
Je me souviens avoir vécu certaines choses à côté de celles qui préparaient le leur.
Je me disais, et ben...que de boulot.
Je criai à ceux qui vouleint l'entendre que je marirai un jour, dans une rode taille 38...en gros jamais!
Ma robe n'est pas du 38, et je me marie bel et bien!
Je cours, et réléchis à toutes ces choses, en me diant "pourvu que ça plaise..."
Des préparatifs dont je tais les détails, la plupart des invités auront la surprise..Une bonne je l'espère.


Je pense à ma ligne, oui, toujours elle.
Le monde s'imagine que nous autres les grosses, on vit les choses bien, et que si on est ainsi, c'est parce qu'on le veut bien.
Oui,j'avoue il m'est arrivée de me dire "et puis merde", et j'ai mangé ce dont j'avais envie.Mais vous êtes vous un jour demandé alors que vous nous voyiez manger de la sorte ce que l'on vit chaque jour? 
Oui, vous y avez pensé..de cette manière "regarde comme elle bouffe la grosse, pas étonnat qu'elle le soit et qu'elle le reste"
Seulement, la plupart du temps, quand on me voit bouffer ainsi, c'est pour 2 raisons,
La première aprés des semaines de régimes infructueuses, m'ayant apporté frustrations sans l'ombre d'un gramme perdu, j'en ai eu marre, pas de soutien, pas de motivation, voilà, je capitule, et trouve du réconfort dans celle qui me laisse geindre sans mot dire...la bouffe, elle qui a toujours été là, quand j'en ai eu besoin, en gros comme une amie..celle qui vous fera du mal un jour.
La seconde, je mange, je ne sais pas pourquoi, mais je m'empifre, et au fur et à mesure qu'elle entre dans ma bouche, la bouffe me possède, me rempli, me hante , et me culpabilise. Et je suis mal.Et dans ces cas là, on va trouver du réconfort auprés d'une amie, celle qui est toujours là, celle qui vous fait mal aussi..la bouffe.


Marinette est comme ça, elle pense , réfléchi, rigole, et puis aprés?
Aprés quand on a bien gratté la première couche, on la découvre enfin, telle une pépite, elle pleure, elle se lamente, se pleure toujours dans sa tête, au moins elle est seule...en n'emmerde personne..enfin presque...

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D
Merci pour ton post, tu défends ce qui va être bientôt ton futur métier (si si je le crois) et qui est le mien, tu comprends nos valeurs professionnels mais aussi les limites de celles-ci à cause de pleins de choses qui sont souvent indépendantes de notre volonté! Bien sûr il y a des personnels soignants qui feraient mieux de changer de métier mais pour la plupart nous avons 'la foi"! et cette femme oui est "punie" car à chaque geste pouvant mettre la vie du patient en danger on se pose la question!!<br /> Pour ce qui est de la pépite je rejoins notre choupi que la pépite est belle mais peut être que tu ne la vois (pas encore?) qu'elle est vraiment belle!<br /> bisou<br /> dadyne<br /> PS: tu avais raison ma madeleine!!lol!!
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C
Et ben ma Marinette ça chauffe !!!<br /> Que de reflexion ... et oui quand on gratte on découvre une pépite mais une si belle pépite d'amitié...<br /> Je t'embrasse bien fort<br /> ps : je sens que cet article va plaire à Dadyne !!!!lol!!!
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