Bilan....
Nous voici le 22 janvier, 22 janvier, un jour ordinaire...
Tous les 22 janvier se suivent et ne se ressemblent pas.
Cette année par exemple, je suis là devant un ordinateur à écrire mes états d'âme, vous confier mes peines, parce que ce soir, je n'ai ENCORE que ça à vous offrir...
L'année dernière, même heure, je regardais les sites sur la grossesse et son évolution, je l'imaginais ce bébé grandir, petit à petit dans mon ventre, peut-être même le 22 janvier l'an dernier l'ai je senti dans mon ventre gigoter..
Ce soir, c'est le vague à l'âme qui me berce, alors que c'était l'espoir de voir ma famille s'agrandir de nouveau qui l'an dernier même soir meublait mes rêves.
Ce soir, ce sont les souvenirs qui me hantent, et qui me font mal qui me traversent l'esprit, alors que c'était tous ces souvenirs que j'imaginais vivre avec ma petite famille de 2 enfants qui me faisaient rêver.
Ce soir, c'est le mal de vivre tout simplement, et l'an dernier même date, l'envie de vivre.
Je ne sais pas comment expliquer ce qui ce soir, peut-être même plus fort que les autres soirs me fait peine.
Je ne passerai pas des heures à me morfondre, je vais bientôt prendre ma douche de 3 plombes, juste faire un bilan, tel un contable tous les ans.
Bilan donc de cette année:
Du sourire, de l'espoir, de l'envie...
Des pleurs, des regrets, du découagement.Tristesse.tout simplement.
Bientôt un an que Lilou a disparu, et un an aprés , j'en viens à me demander si je réalise vraiment ce qui s'est passé.
Lilou aurait du vivre, exister auprés de nous et pas que sur une ligne sur un livret de famille.
Lilou aurait du grandir aux côtés de son frère, et pas que dans son imagination, telle qu'il la voit sur une illustration.
Lilou aurait du naitre avant de mourir.
J'aurai du l'aimer au même titre que Quentin, comme mon enfant..vivant.
Je réalise que ce sentiment de nostalgie qui me guête depuis plusieurs jours à savoir celui de me retrouver de nouveau dans une maternité à donner naissance à notre enfant, n'est qu'une image édulcorée de ce qui se trame vraiment dans ma tête, le désespoir qu'un jour cela arrive?Je sais que ça n'arrivera jamais.
Je réalise aussi que mon cerveau fait de la sélection, mes souvenirs de la maternité s'arrêtent à ceux de quentin, ceux de lilou, eux sont enfouis en moi, essayer de les faire remonter à la surface me demande beaucoup , me donne beaucoup aussi, de mal.Et je n'ai juste qu'à penser au fait d' penser.C'est dire si j'y pensais vraiment...Je n'en verrai plus mon clavier, qui se brouille petit à petit que les mots s'écrivent.
J'ai honte à la dire, mais ce n'est que la vérité.
Je les envie, toutes ces filles, mes amies, les anonymes, toutes celles à qui il est donné de pouvoir faire des enfants.
Lilou me manque, c'est indéniable, ma maternité aussi.Plus?non,pas plus, mais est -il normal de pleurer autant un être cher , qu'une condition, celle d'être une mère, même si j'en suis déjà une, et je sais cette chance que j'ai.
Ce soir, ce 22 janvier, je me dis que dans quelques jours ce sera "lanniversaire" de ma fille.
Je mets des guillemets à annoversaire...pour moi, un anniversaire c'est un jour de joie, pas un jour de deuil.
Ce soir, ce 22 janvier, comme tous les soirs, je sais que sous ma douche de 3 plombes, pour ne pas dire tout le cumulus d'eau chaude, telle un oignon qui fait piquer les yeux...je vais les mouiller, encore...
Tous les 22 janvier se suivent et ne se ressemblent pas.
Cette année par exemple, je suis là devant un ordinateur à écrire mes états d'âme, vous confier mes peines, parce que ce soir, je n'ai ENCORE que ça à vous offrir...
L'année dernière, même heure, je regardais les sites sur la grossesse et son évolution, je l'imaginais ce bébé grandir, petit à petit dans mon ventre, peut-être même le 22 janvier l'an dernier l'ai je senti dans mon ventre gigoter..
Ce soir, c'est le vague à l'âme qui me berce, alors que c'était l'espoir de voir ma famille s'agrandir de nouveau qui l'an dernier même soir meublait mes rêves.
Ce soir, ce sont les souvenirs qui me hantent, et qui me font mal qui me traversent l'esprit, alors que c'était tous ces souvenirs que j'imaginais vivre avec ma petite famille de 2 enfants qui me faisaient rêver.
Ce soir, c'est le mal de vivre tout simplement, et l'an dernier même date, l'envie de vivre.
Je ne sais pas comment expliquer ce qui ce soir, peut-être même plus fort que les autres soirs me fait peine.
Je ne passerai pas des heures à me morfondre, je vais bientôt prendre ma douche de 3 plombes, juste faire un bilan, tel un contable tous les ans.
Bilan donc de cette année:
Du sourire, de l'espoir, de l'envie...
Des pleurs, des regrets, du découagement.Tristesse.tout simplement.
Bientôt un an que Lilou a disparu, et un an aprés , j'en viens à me demander si je réalise vraiment ce qui s'est passé.
Lilou aurait du vivre, exister auprés de nous et pas que sur une ligne sur un livret de famille.
Lilou aurait du grandir aux côtés de son frère, et pas que dans son imagination, telle qu'il la voit sur une illustration.
Lilou aurait du naitre avant de mourir.
J'aurai du l'aimer au même titre que Quentin, comme mon enfant..vivant.
Je réalise que ce sentiment de nostalgie qui me guête depuis plusieurs jours à savoir celui de me retrouver de nouveau dans une maternité à donner naissance à notre enfant, n'est qu'une image édulcorée de ce qui se trame vraiment dans ma tête, le désespoir qu'un jour cela arrive?Je sais que ça n'arrivera jamais.
Je réalise aussi que mon cerveau fait de la sélection, mes souvenirs de la maternité s'arrêtent à ceux de quentin, ceux de lilou, eux sont enfouis en moi, essayer de les faire remonter à la surface me demande beaucoup , me donne beaucoup aussi, de mal.Et je n'ai juste qu'à penser au fait d' penser.C'est dire si j'y pensais vraiment...Je n'en verrai plus mon clavier, qui se brouille petit à petit que les mots s'écrivent.
J'ai honte à la dire, mais ce n'est que la vérité.
Je les envie, toutes ces filles, mes amies, les anonymes, toutes celles à qui il est donné de pouvoir faire des enfants.
Lilou me manque, c'est indéniable, ma maternité aussi.Plus?non,pas plus, mais est -il normal de pleurer autant un être cher , qu'une condition, celle d'être une mère, même si j'en suis déjà une, et je sais cette chance que j'ai.
Ce soir, ce 22 janvier, je me dis que dans quelques jours ce sera "lanniversaire" de ma fille.
Je mets des guillemets à annoversaire...pour moi, un anniversaire c'est un jour de joie, pas un jour de deuil.
Ce soir, ce 22 janvier, comme tous les soirs, je sais que sous ma douche de 3 plombes, pour ne pas dire tout le cumulus d'eau chaude, telle un oignon qui fait piquer les yeux...je vais les mouiller, encore...